Publié dans Société

Accident à Namontana - Un Général de la Gendarmerie tué sur le coup

Publié le vendredi, 23 décembre 2022

Scène d’une violence inouïe et sanglante d’accident de la circulation à Namontana, en fin de matinée hier. On peut dire que le sang a giclé. Le Général de la Gendarmerie,Tahiry Rarivomanana, la cinquantaine, s’est tué de façon tragique au guidon de sa moto. Lors de sa tentative de doubler un camion, la manoeuvre a mal tourné au dernier moment. Le drame est survenu près de l’intersection de voies menant vers Namontana, à Anosibe.

Le résultat fut effroyable : au lieu de passer sans encombre, l’officier Général fut donc percuté par le mastodonte, puis a fait une mauvaise chute avant de se faire littéralement écraser, notamment au niveau du visage par ledit camion. Les images de la victime furent insoutenables et il valait mieux ne pas voir.

Les circonstances de l’accident rendent plus d’un à la fois perplexe et horrifié. De source digne de foi, le camion en question venait juste de quitter le côté de la chaussée après que l’ agent de la circulation l’avait immobilisé, pour contrôle de papier de routine. C’était dans ces circonstances que la moto du Général est venue, sinon surgi en trombe de derrière le poids-lourd tout en cherchant à le dépasser également. « C’était à ce même moment que le drame s’est produit. Le conducteur du camion n’aurait pas vu la moto qui aurait cherché à le doubler par la droite », confie cette source.

Normalement, le constat est l’apanage de la Brigade des accidents (BAC) de la Police de Tsaralalàna. Mais c’est la Gendarmerie qui  a pris l’affaire en main. Depuis, aucun complément d’information n’a filtré pour tenter au moins de savoir le sort du chauffeur en cause. Avec des informations tirées au compte-gouttes, on ne sait non plus la suite comme celle de savoir où repose la dépouille du défunt gendarme.Selon des sources auprès de la Gendarmerie, le Général a, de son vivant, occupé trois postes. Une autre encore a avancé qu’il serait sur le point de rejoindre un autre poste au sein de la Gendarmerie. L’enquête suit son cours.

 

Franck R. 

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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